Archives de catégorie : RANDRIANASOLO Jacques

Lutte contre la corruption à Madagascar : Sommes-nous vraiment prêts à y mettre un terme ? Lagazette DGI du 18 juillet 2019

Aucun des gouvernants qui ont succédé au pouvoir n’a manqué d’affirmer qu’ils sauront mettre un terme à toutes les formes de corruption qui empêche notre pays de développer dans un concept de bonne gouvernance. Mais la corruption est devenue un phénomène qui s’observe dans la société dans son ensemble, et pas seulement au niveau de l’administration. Il ne suffit donc pas de reprocher à nos dirigeants qu’ils sont les « seuls corrompus », nous pouvons aussi l’être sans pour autant en être conscient. Qui plus est, nous ne sommes pas encore en mesure d’affirmer que l’intervention du Bureau Indépendant Anticorruption (BIANCO) et du Pôle Anticorruption (PAC) en tant qu’organismes chargés de la lutte contre la corruption soit suffisante pour réaliser cet objectif. D’autant plus que ce phénomène se constate tantôt dans le fonctionnement même de l’administration publique, tantôt par de simples faveurs que les particuliers s’accordent entre eux, du moment qu’il y a violation d’une quelconque disposition législative. Et même si la corruption à Madagascar est marquée par cette diversité, il est étonnant de voir que les solutions pour y mettre fin tardent encore à voir le jour. Cela dit, il est peut-être temps de se demander les raisons pour lesquelles la lutte anticorruption n’a pu, du moins jusqu’ici, aboutir à un succès. D’un côté, nous pourrions penser qu’elle est devenue une « habitude » pour les Malgaches, qu’il est quasi-impossible pour eux de débuter un nouveau mode de vie qui va leur contraindre de respecter les lois et règlements auxquels ils sont soumis. De l’autre, il est également possible que ces derniers méconnaissent tout simplement ces fameuses normes, et qu’ils pensent donc agir dans des circonstances qui, selon eux, paraissent normales. Ainsi, l’administration devrait songer à informer les particuliers sur l’existence de ces normes si elle veut rétablir l’Etat de Droit. Mais avant, sommes-nous d’abord prêts à mettre un terme à tous ces phénomènes de corruption qui est en train de détruire notre pays ?

Hariantsa R.

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Lutte contre la corruption à Madagascar… à reculons en ne nommant le Directeur général du BIANCO – Lagazette DGI du 18 juillet 2019

Le BIANCO n’a plus de Directeur général depuis presque un mois,  et pourtant le CSI a porté à la connaissance du public les étapes de la procédure et la Présidente du CSI avait déjà déclaré il y a plusieurs semaines que la liste des trois noms a déjà été remise en mains propres au Président de la République.  Quelle chose serait plus prioritaire que la lutte contre la corruption ces dernières semaines ? L’euphorie autour du Barea n’exclut pas loin de là la nomination du nouveau Directeur Général du BIANCO.

L’ancien Directeur général serait-il irremplaçable ? Non, personne n’est irremplaçable et l’ancien Directeur Général n’a pas fait l’unanimité sur sa pusillanimités dans le traitement des différents dossiers au point que beaucoup se demandait si vraiment le BIANCO était  ” neutre” ou pas, comme s’il y a des ” intouchables ” tant qu’ils sont au pouvoir ou dans l’entourage du pouvoir.  Des magistrats dénonçaient même la manière de faire d’une proche de l’ancien Directeur général.

Aujourd’hui, la liste des trois noms serait donc entre les mains du Président de la République depuis plusieurs semaines déjà sauf que cela traîne en longueur comme si soit la lutte contre la corruption n’est pas une priorité et la nomination du nouveau Directeur général peut attendre,  soit les personnes pourraient ne pas correspondre à la volonté du Président de la République,  mais un Directeur d’un organe de lutte contre la corruption n’a pas à être à la solde de qui que ce soit et n’a pas à être dans les bonnes grâces de qui que ce soit… un  Directeur d’un tel organe doit être incorruptible, indépendant foncièrement car il ne sert ni le pouvoir en place, ni le Président de la République mais œuvre exclusivement pour la lutte contre la corruption et est au service de la lutte contre la corruption.

D.R.

RANARISON Tsilavo – La justice à Madagascar pointée du doigt par l’ambassadeur de France – Expressmada du 15 juillet 2019

L’ambassadeur de France a prononcé son dernier discours du 14 juillet, à Madagascar, hier. Elle a soigné sa sortie en crevant l’abcès des points de gouvernance, notamment, la Justice.

 

Un pavé dans la marre. C’est ce que Véro­nique Vouland-Aneini, ambassadeur de France, pourrait avoir jeté dans le monde judiciaire, hier.

Pour sa dernière allocution en tant que diplomate exerçant à Madagascar, elle a notamment mis l’accent sur la gouvernance, égratignant au passage les maux de la justice.

« Vous devez tout faire pour que la corruption diminue, pour que la justice remplisse son rôle, cesse de léser, déposséder, interdire de sortie du territoire (IST), sans base juridique valable, de couvrir des règlements de compte comme c’est encore trop souvent le cas », affirme l’ambassadeur de France. Un message qu’elle adresse aux chefs d’institution, aux nouveaux parlementaires, ainsi qu’aux membres du gouvernement.

Après quatre ans, la diplomate est sur le départ. Elle a conduit sa dernière réception à l’occasion du 14 juillet, fête nationale française, hier, à sa résidence, à Ivandry. Pour boucler la boucle de son passage à la tête de l’ambassade d’Ambatomena, Véronique Vouland-Aneini a, visiblement, tenu à appuyer sur certains points sensibles.

À l’entendre, il pourrait s’agir d’une piqure de rappel afin de ne pas doucher «l’intérêt soulevé par la nouvelle donne à Madagascar ».

Face à l’impartialité nécessaire de la justice, l’ambassadeur de France place ainsi, l’engouement des investisseurs. « Sans cela, les investisseurs privés que le président de la République souhaite attirer à Madagascar ne prendront pas ce risque ».

Elle ajoute que « (…) ces mauvaises pratiques ne diminueront pas sans un réel engagement politique », tout en mettant en avant l’appui au renforcement du système judiciaire par l’Agence française de développement (AFD).

 

Déplacés

« Le ministère est confiant en les réformes engagées pour l’amélioration du système judiciaire. On ne peut pas non plus généraliser facilement les choses et réduire la justice à des anecdotes et des appréhensions pas forcément fondées », réagit une source ministérielle. Elle estime que les propos de l’ambassadeur sont « relativement déplacés étant donné les efforts déployés depuis près d’un an, les engagements pris par les deux ministres qui se sont succédé de lutter contre la corruption ».

Défendant la magistrature, en particulier, la source ministérielle soutient que « les juges malgaches sont assermentés. Nous sommes, par ailleurs, probablement, dans une période où les magistrats de siège, en particulier, jouissent d’une réelle indépendance ». Au sujet de la séduction des investisseurs, la réaction ministérielle ajoute que « tous les efforts de lutte contre la corruption ont, entre autres, pour but la sécurisation des investissements ».

La source affirme que « rassurer les investisseurs par une lutte efficiente contre la corruption », serait l’un des crédos de Jacques Randrianasolo, ministre de la Justice. Le rapport d’Afrobaromêtre publié le 11 juillet, place, cependant, la magistrature à la seconde position des corps « perçus », comme les plus corrompus. Après plusieurs années de désillusion, les justiciables, notamment, les plus vulnérables, gardent une appréhension vis-à-vis du système judiciaire.

Des faits récents pourraient, cependant, enrailler la dynamique des réformes du monde judiciaire, aux yeux du citoyen lambda. Des décisions de justice laissent entendre une tonalité politique. C’est le cas, par exemple, du dossier Hugues Ratsiferana, ancien conseiller présidentiel, dont la condamnation en première instance a été recalée par la Cour d’appel. Il y a, aussi, l’IST contre James Andrianalisoa, ancien directeur général de l’Aviation civile de Madagascar (ACM).

Cette décision a été prise en mars pour des motifs qui restent opaques. Le transfert autorisé de deux criminels de la maison de force de Tsiafahy, à la prison sans mur d’Ejeda, d’où ils se sont évadés constitue, également, un pavé dans la mare de l’assainissement de la justice.

Il semble que le système judiciaire soit obligée de fournir plus d’effort afin de casser les craintes qui tend, à certain niveau, à devenir des préjugés sur les agissements de ses acteurs.

Dans son allocution, hier, l’ambassadeur Vouland-Aneini a, par ailleurs, demandé aux responsables politiques de « veiller à ce que les dérives,  les abus de pouvoirs contraire à l’État de droit soient maîtrisés ». Un point dont la locataire de la résidence de France pourrait être une des victimes, à cause d’un problème de voisinage.

 

Garry Fabrice Ranaivoson

Corruption dans les concours administratifs à Madagascar – Lagazette DGI du 14 juillet 2019

De la corruption dans les concours administratifs, ce n’est pas la première fois qu’on entend parler dans le pays. D’une manière générale, la corruption n’est jamais à écarter dans les différents modes de recrutement des agents de l’Etat. La voie des concours administratifs n’étant pas le seul moyen d’accéder aux différents postes, notamment au sein des différents ministères. Pourtant, bien que tout le monde connaissent l’existence de cette corruption, la preuve tangible de sa pratique est souvent difficile. Les pots-de-vin destinés à corrompre les organisateurs de ces concours se font souvent dans la discrétion totale. Mais une situation pourrait bien permettre de déduire l’existence de cette corruption. Des fonctionnaires une fois arrivés à leur poste ne connaissent quasiment rien à la mission qui leur est confiée. Cela, même après quelques années de formation professionnelle. La conséquence, ce sont les administrés et les usagers qui subissent les répercussions négatives. En outre, c’est la bonne marche de l’administration et des services publics qui se trouve affectée. La défaillance se fait sentir. Les résultats ne répondent pas toujours aux attentes de la population. Ces derniers qui paient des impôts pour recevoir un service de qualité. L’identification de ces défaillances devrait donc être priorisée. Cela dans le but d’améliorer les services rendus au public, mais aussi et surtout pour sanctionner implicitement les agents incompétents.

Ranaivo

Fangejana ny fananana tsy ara-dalàna : iza sy iza avy indray no tsy ho afa-bela amin’ny fampiharana an’io fepetra io ? Lagazette DGI du 2 juillet 2019

Nivoaka ny zoma hariva lasa teo, nandritra ny fivorian’ny filankevitry ny minisitra ilay didy hitsivolana  manipika ny fangejana ny harena sy fananana ary vola azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna (recouvrement des avoirs illicites). Efa voafaritra ao anatin’io didy hitsivolana io moa ny antsoina hoe “harena na vola na fananana azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna”, toy ny vokatry ny fanodinkodinam-bolam-panjakana, ny kolikoly, ny vola azo tamin’ny raharaha fampihorohoroana, sy ny manodidina izany rehetra izany.

Voalaza ao anatin’io didy hitsivolana io koa ny rafitra hisahana ny fangejana izany harena tsy ara-dalàna izany (Agence d’executer les ordres de recouvrement des biens mal acquis). Tsy natao hangeja ihany izy io fa nampisahanina koa ny fitantanana sy ny fitehirizana ary ny fandefasana azy any amin’izay manana ny zo hisitraka azy, toy ny fanjakana. Voalaza mantsy fa sokajiana ho fananam-panjakana avy hatrany ireny vola na harena tsy ara-dalàna ireny.

Ny ankamaroan’ny olom-pirenena aloha dia nanome ny fankasitrahany tamin’ny fivoahan’io didy hitsivolana io, ary herinandro mahery lasa aza izay dia notaterina teto ny fitakian’ny Firaisamonim-pirenena ny hamoahana an’io didy hitsivolana io fa tsy hiandrasana ny fijoroan’ny Antrenimierampirenena vaovao. Dia io izy nivoaka teo anivon’ny fivorian’ny filankevitry ny minisitra io.

Ny ahiahin’ny firaisa-monim-pirenena aloha tamin’io fanambarana nivoaka nentin’izy ireo nitaky ny famoahana an’io lalàna famongorana ny kolikoly io dia ny fihenan’ny vola hoenti-miasa momba izany, indrindra raha mitaha amin’ny rafitra hafa.

Fa ny tena baraingo mipetraka amin’izao fotoana koa dia ny hoe “iza sy iza avy indray no tsy ho afa-bela amin’ny fampiharana an’io fepetra io ?”

Raha ny marina aloha dia tsy zava-baovao izany fangejana ny harena azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna izany satria ny fihetsika rehetra voafaritra fa natao ka mety ho nahazoana izany harena na vola tsy ara-dalàna izany dia efa voafaritry ny fehezan-dalàna famaizana avokoa fa “heloka sazian’ny fehezan-dalàna famaizana” na “infraction pénale”. Raha nanodinkodim-bolam-panjakana na volan’ny vondrom-barotra iray ianao dia heloka mahavoasazy izay. Raha manao kolikoly ianao na hosoka na fisolokiana dia heloka mahavoasazy. Raha mifandray tendro amin’ny mpampihorohoro koa dia tsy avelan’ny lalàna famaizana ho afa-bela. Noho izany, ny fomba fampiharana an’izany fehezan-dalàna momba ny ady heloka izany no mety ho tsy ampy na somary goragora ka noeritreretin’ny mpampanjana-bola iraisam-pirenena fa tsara raha hamafisina ny rijan-teny sy ny rafitra ary ny fepetra famaizana an’izay manana vola na fananana na harena azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna, dia io izy nasaina namoaka lalàna io, ka didy hitsivolana no endrika isehoany izao aloha.

Etsy ankilany, manitikitika ny sain’ny maro koa ny hoe “dia tena ho hentitra ve izany ny ho fampiharana an’io lalàna io?” Izany hoe “tsy hisy ve ny fiarovan’ny mitana ny fahefana ara-panjakana na ny manana ny fahefana ara-bola ny namany sy ny akaiky azy raha voafaritra ho isan’ny olona manana vola na harena na fananana tsy ara-dalàna ?”

Mahakely finoana ny maro mantsy ny fisehon’ny raharaha sasantsasany eto satria mba maro ihany ny olona hitan’ny fiaraha-monina fa tena mpanao kolikoly gaigilahy na gaigivavy, voasokajy ho kolikoly avo lenta, fa izay tsy mpiray petsapetsa amin’ny mitana ny fahefana ara-panjakana sy ny mitana ny fahefana ara-bola ihany no lena ka voasambotra fa ny akaiky ny manam-pahefana dia mangatsiatsiaka sy milamindamina avokoa, tsy manana ahiahy.

Raha ny marina aloha, raha izany harena na vola na fananana azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna izany no tena hotrandrahina eto dia maro ny tsy ho afa-bela. Raha voasokajy ho heloka tsotra izy ireny dia azo enjehina hatrany ao anatin’ny telo (3) taona ary raha isan’ny harembe mihoa-pampana ka voasokajy ho heloka bevava dia mandritra ny 10 taona no azo anenjehana azy.

Etsy andaniny, na oviana na oviana koa nanaovan’izay mety ho voarohirohy amin’ireny heloka ireny ka misy tranga vaovao (faits nouveaux), hoy ny lalàna, dia azo atao hatrany ny mikitika ny raharaha.

Ny ahian’ny maro koa izao dia hoe hihatra amin’io didy hitsivolana io koa ve sa tsia ny foto-kevitra iray eo amin’ny fampiharana ny lalàna, dia ilay milaza fa “ny lalàna iray dia tsy azo ampiharina amin’ny tranga niseho talohan’ny nivoahan’ilay lalàna ho manan-kery” na ny “principe de la non retroactivité de la loi”?

Raha izay no mitranga dia tsy misy azo enjehina amin’io lalàna io izany izay olona hita fototra fa manana harena na vola azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna talohan’ny nivoahan’io hitsivolana io. Izany hoe raha nisy mpitondra ambony amin’ny fitondrana ankehitriny nangalatra na nanodinkodina volam-panjakana tamin’ny alakamisy dia tsy azo ampiharina aminy io fangejana avy hatrany ny fananana na harena na vola tsy ara-dalàna io fa tsy maintsy ny lalàna momba ny ady heloka hatrizay ihany no miandry azy, raha tena hisy fanenjehana azy.

Ankoatra izany, raha tena ny rariny sy ny hitsiny no ifotorana, aoka hazava ny resaka, fa ny mpitondra fanjakana rehetra nifandimby teto, na filoha na praiminisitra na minisitra na tale jeneraly na tale na tonian’ny sampan-draharaha, sy ny sisa, dia nahazo vola na manana harena azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna avokoa; Sao ianao mihevitra fa ny resaka “10%” na “20%” amin’ny fanomezana tsenam-baro-panjakana (marché public) nisy teto hatramin’ny Repoblika voalohany ka mandrak’ankehitriny dia tsy isan’ny harena azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna. Aza diso fandray isika ka hoe “ny harena azo tamin’ny fanondranana antsokosoko, andramena na volamena sy vatosoa saro-bidy teto, izay na naondrana mivantana na nitsikombakombana tamin’ny vahiny… dia tsy isan’ny harena azo tamin’ny fomba tsy ara-dalàna. Ianao mpamaky afaka manohy ny fitanisana”.

Ka tsorina ny resaka. Ampiharo haingana io lalàna tamin’ny alalan’ny hitsivolana io dia hifampitazana eto ianareo tompon’andraikitra sy ny vahoaka, ka raha sanatriavin’ny vava misy voasokajy ho “tany avo avaratra” na hoe “satria akaiky ny mpitondra dia tsy kitihina”, izany hoe “tsy maty manota”, dia ialana tsiny fa tsy maintsy ho avy amin’ny angady sy ny harona isika.

Marihina mantsy fa tsy voatery hisy didim-pitsarana amin’ity raharaha iray ity fa raha vao misy alalana (ordre) maniraka an’ilay rafitra (agence) manatantetaka ny fangejana ilay vola na fananana dia ampiharina ny fepetra takian’izany. Izany hoe mety azo anaovana famakafakana ihany amin’ny foto-kevitry ny antsoina hoe “fanjakana na tany tan-dalàna” izany, ary mety hiseho koa amin’ny fanamparam-pahefana.

Ekena fa vonjimaika ihany ilay fangejana, hoy ity hitsivolana ity. Izany hoe azo irosoana ny fangejana sy fitehirizana (confiscation) alohan’ny hirosoana amin’ny fitsarana ny raharaha ka raha marim-pototra ny maha-heloka azy dia mihatra ny fangejana sy ny fandefasana ilay fananana any amin’ny rafi-panjakana fa raha tsy hitan’ny fitsarana fototra ny maha-heloka azy dia averina amin’ilay olona ny fananany.

Sarotra anefa ny tena hamaritana izany amin’ny tena lalàna sy ny rariny satria mbola tsy azo eritreretina eto ny hoe olona mitana andraikitra ambony ara-panjakana amperin’asa ve dia ho azonao amin’izany raha tsy efa mivadika ny rasa ?

Ralay

Lutte contre la corruption à Madagascar – Le BIANCO doit surtout s’attaquer aux gros bonnets dont les 79 députés et les membres de la magistrature – Lagazette DGI du 22 juin 2019

Le problème de la corruption est l’un des freins qui affaiblit notre économie. Une corruption qui touche presque toutes les classes sociales malgaches. Depuis les simples citoyens jusqu’aux hauts fonctionnaires et autorités au sommet de l’Etat, la corruption existe et se présente sous différentes formes. Dans les plus hautes sphères de l’Etat comme l’Assemblée nationale, la pratique de la corruption est encore d’actualité. Une situation tout à fait inimaginable dans les pays développés à l’époque actuelle, mais qui existe encore à Madagascar. Avec 79 députés suspectés de corruption, c’est un véritable ‘’record mondial’’. Mais ce n’est certainement pas le seul cas de corruption de haut niveau survenu dans le pays. Des opérateurs économiques, des membres de l’exécutif, mais aussi et surtout des magistrats sont souvent cités dans ces affaires. A la seule différence que la plupart restent encore impunis jusqu’à ce jour. La poursuite judiciaire de ces derniers devant donc être priorisée. A la veille de la fin du mandat de l’actuel Directeur Général du Bianco, Jean Louis Andrianjafy, des efforts doivent encore être faits. Ce dernier qui a clôturé son mandat avec l’inauguration du nouveau siège de la Direction générale de cette institution.

Ranaivo

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Hiditra magistrat ianao, ny ankamaroany tsy maintsy manao kolikoly vao tafiditra magistrat – Hoy ny Filoha Andry Rajoelina 16 desambra 2018

Ny ady amin’ny kolikoly dia tsy maintsy ho atao, ary ho ataoko laharam-pahamehana ; miainga izany any amin’ny fanaovana concours aloha na fifaninanana na io hiditra polisy na zandary na mpiasam-panjakana amin’ny ankapobeny. Manontany tena isika hoe maninona moa no misy tsy matoky, tsy izy rehetra fa ny ampahany amin’ny fitsarana, ny mpitsara, ny avocat.

Ny antony dia na fidirana eny amin’ny ENAM (ENMG) ohatra fantam-poko fantam-pirenena fa any dia efa miatomboka ny kolikoly.

Rehefa hiditra mpiasam-panjakana ianao, tsy maintsy mandoa vola, vao voaray ho mpiasam-panjakana.

 

Hiditra magistrat ianao, ny ankamaroany tsy maintsy manao kolikoly vao tafiditra magistrat. Amin’ny fomba ahoana moa no ahafahandry zareo mamerina ny investissement satria mitady vola izy, ao no mivarotra tany, ao no mivarotra fiara, izay vao tafiditra mpiasam-panjakana na tompon’andraikitra ambony eto anivon’ny firenena.

Izaho izany dia manome toky aloha voalohany fa ho ataoko mangarahara tanteraka daholo ny fifaninanana rehetra rehetra.

 

La Ministre de la Justice HARIMISA Norovololona confirme les dires du PRM Andry RAJOELINA

Parmi les travaux que je suis entrain d’effectuer est l’assainissement des concours d’entrée à l’ENAP ou l’ENMG

Je pense que vous n’aviez pas déboursé les 350 millions ou les 50 millions mais c’est grâce à votre connaissance que vous êtes actuellement à votre place (de personnel pénitentier)
Ministre de la Justice HARIMISA Norovololona

 

 

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L’illustration de la corruption au sein de la justice à Madagascar par cette histoire de

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC qui a obtenu de la justice malgache 428.492 euros d’intérêts civils

 

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTICa perdu son référé auprès du Tribunal de Grande Instance d’Evry (France) pour diffamation pour interdire la publication sur différents sites de l’état de la Justice à Madagascar avec RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC en toile de fond 

Les mensonges de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC prouvées par des preuves écrites

Les jugements rendus par les magistrats malgaches violant la loi au bénéfice de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC

Les virements de 1.047.060 euros, objet de la plainte pour abus de biens sociaux de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC, tous les ordres de virement signés par RANARISON Tsilavo, ont une contrepartie de 1.321.125 USD et 297.032 EUROS de matériels reçus par CONNECTIC d’après l’email du 25 avril 2012 de RANARISON Tsilavo lui-même

Les factures d’achat d’équipements CISCO auprès du revendeur WESTCON Africa, revendeur agréé CISCO, ainsi que les échanges de correspondance par la société française EMERGENT NETWORK d’après un schéma de travail tripartite (CONNECTIC – WESTCON AFRICA – EMERGENT NETWORK ) établi par RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC lui-même en mars 2009. RANARISON Tsilavo a lui même établi une facture d’IOS (logiciciel de CISCO) de 20.000 euros en mars 2009

Les douanes françaises ont constaté que la société EMERGENT NETWORK a envoyé à la société CONNECTIC pour 1.415.430 euros de matériels alors que la plainte pour abus des biens soins de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC fiat état de virement sans contrepartie de 1.042.061 euros.

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La victime directe et personnelle de l’abus des biens sociaux est la société CONNECTIC et non RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC : L’article 6 du code de procédure pénale malgache ainsi que l’article 181 de loi sur les sociétés commerciales à Madagascar sont clairs.

L’arrêt de la Cour d’appel d’Antananarivo a violé l’article 2 du code de la concurrence et l’article 1598 du code civil malgache. Il a également traduit de travers une attestation pourtant claire de la société CISCO produite par RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC.

Le jugement du tribunal correctionnel du 15 décembre 2015 est sans motivation, se contentant de dire « Il résulte preuve suffisante contre le prévenu Solo d’avoir commis le délit d’abus de confiance à lui reprocher ». Que dire de plus pour ce jugement qui attribue 1.500.000.000 ariary à RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC ?

L’intérêt civil est dû au victime direct et personnel de l’infraction, la société CONNECTIC, et non à un simple associé : L’article 6 du code de procédure pénale malgache ainsi que l’article 181 de loi sur les sociétés commerciales à Madagascar sont clairs. Et pourtant les tribunaux malgaches ont attribué 1.500.000.000 ariary à RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC.

Le pouvoir souverain des juges du fond est applicable à condition que les décisions soient motivées et s’appuient sur une base légale. Et comme le jugement du tribunal correctionnel est sans motivation tour en violant les lois malgaches tandis que l’arrêt de la Cour d’appel ne fait que violer la loi dans motivation en attribuant 1.500.000.000 ariary d’intérêts civils à RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC.

Le jugement du tribunal de commerce du 27 mars 2019 présidée par RAKOTOARILALAINA Annick Rosa fait référence à l’article 301 de la LTGO concernant l’autorité de la chose jugée alors que c’est la première fois que RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC et la société CONNECTIC a affaire à la justice

RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC a signé la totalité des 76 virements de la société CONNECTIC vers la société française EMERGENT que RANARISON Tsilavo considère comme sans contrepartie dans sa plainte pour abus des biens sociaux contre son patron Solo

Un matériel de la société CISCO peut être revendu librement contrairement à la plainte de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC et à la motivation des Cours à Madagascar. Car l’article 2 de la loi sur sur la concurrence ainsi que le contenu du site web de la société CISCO sont sans équivoque

On ne peut pas modifier un message qui a été envoyé par la messagerie GMAIL de GOOGLE contrairement aux mensonges de RANARISON Tsilavo NEXTHOPE, simple associé et ancien directeur exécutif de CONNECTIC auprès de la chaîne pénale malgache

 

Corruption carcérale – aucune réaction dans le système judiciaire suite à l’évasion de deux condamnés à perpétuité – Expressmada du 23 mai 2019

Silence radio après l’évasion de deux dangereux
criminels à la maison d’arrêt de Vohitany dans la
commune de Gogogogo Ejeda à Ampanihy. Les
réactions du ministère de la Justice ainsi que de
l’administration pénitentiaire sont attendues après
un transfert rocambolesque ayant permis l’évasion
des deux détenus, mais ces derniers semblent
fermer les yeux sur l’affaire.
Alors qu’une forte suspicion de corruption carcérale
saisit l’opinion publique qui attend la prise de
mesures contre les magistrats ou les fonctionnaires
de l’administration pénitentiaire pouvant être
mouillés dans cette histoire, l’indifférence semble
totale. Il s’agit d’Alain Zaheraly Rostand et Eric
Mario. Curieusement, les deux criminels ont été
transférés de la maison de force de Tsiafahy vers la
vieille maison d’arrêt presque non fonctionnelle et en
état de délabrement à Ejeda.
Vendredi, vers 15 heures, une délégation conduite
par le directeur de l’administration pénitentiaire de la
région Atsimo Andrefana allait les ramener à
Tsiafahy, lorsqu’ils se sont échappés la nuit, vers 22

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Madagascar est parmi le Top 10 des pays les plus corrompus de l’Afrique, le Top 20 des pays les plus corrompus du monde – Expressmada du 28 mars 2019

Le top 10 des pays les plus corrompus en Afrique où la corruption règne dans tous les domaines, qui nécessitent un balayage et une réforme au sein de l’administration.
La corruption sous toutes ses formes, du détournement d’argent public au blanchiment d’argent, de l’existence des impunis.
La question qui se pose est de savoir : jusqu’à quand les malgaches supporteront et accepteront cette situation ? La sonnette d’alarme est déjà tirée, pourtant les pots-de-vin sont devenus une pratique courante dans les administrations publiques et privée.
La bonne moralité, la bonne foi, l’intégrité, l’éthique sont entrain de se dégrader à Madagascar.
Cette réflexion suscite la curiosité en demandant qu’il faille avoir un dictateur pour diriger ce pays ?
Pour retrouver ou trouver si on ne l’a jamais « retrouver » la bonne voie à Madagascar ?
Le poids de la communauté internationale joue une importance capitale dans cette lutte contre la corruption.

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