Lutte contre la corruption à Madagascar – Le BIANCO doit surtout s’attaquer aux gros bonnets dont les 79 députés et les membres de la magistrature – Lagazette DGI du 22 juin 2019

Le problème de la corruption est l’un des freins qui affaiblit notre économie. Une corruption qui touche presque toutes les classes sociales malgaches. Depuis les simples citoyens jusqu’aux hauts fonctionnaires et autorités au sommet de l’Etat, la corruption existe et se présente sous différentes formes. Dans les plus hautes sphères de l’Etat comme l’Assemblée nationale, la pratique de la corruption est encore d’actualité. Une situation tout à fait inimaginable dans les pays développés à l’époque actuelle, mais qui existe encore à Madagascar. Avec 79 députés suspectés de corruption, c’est un véritable ‘’record mondial’’. Mais ce n’est certainement pas le seul cas de corruption de haut niveau survenu dans le pays. Des opérateurs économiques, des membres de l’exécutif, mais aussi et surtout des magistrats sont souvent cités dans ces affaires. A la seule différence que la plupart restent encore impunis jusqu’à ce jour. La poursuite judiciaire de ces derniers devant donc être priorisée. A la veille de la fin du mandat de l’actuel Directeur Général du Bianco, Jean Louis Andrianjafy, des efforts doivent encore être faits. Ce dernier qui a clôturé son mandat avec l’inauguration du nouveau siège de la Direction générale de cette institution.

Ranaivo

[cool-timeline layout= »default » designs= »default » skin= »default » category= »la-lutte-contre-la-corruption-au-sein-de-la-justice-a-madagascar » show-posts= »10″ order= »DESC » icons= »NO » animations= »bounceInUp » date-format= »default » story-content= »short » based= »default » compact-ele-pos= »main-date » pagination= »default » filters= »no »]